La justice européenne a condamné l’Italie du fait de ses atteintes répétées à la qualité de l’air. Un enjeu écologique et économique indispensable pour le Vieux-continent.
La pollution atmosphérique est un des plus grands enjeux du Siècle. Elle causerait en effet près de 480 000 décès prématurés chaque année en Europe. Avec un cout économique de 166 milliards d’euros. La lutte contre le changement climatique est ainsi la grande priorité de la Commission européenne. Il n’est alors guère étonnant de voir la justice européenne sévir en la matière. L’Italie en a fait les frais. La Cour de Justice a estimé qu’elle avait “enfreint le droit de l’Union sur la qualité de l’air ambiant en dépassant de manière systématique et persistante les valeurs limites fixées pour les particules fines“.
Dans le viseur de la Commission depuis plusieurs années, l’Italie n’a pas adopté les mesures adéquates en temps voulu. Elle est donc passible de sanctions. Celles-ci ne sont cependant pas obligatoires. La Pologne et la France avaient été respectivement condamnées en 2018 et en 2019 pour la même raison. Des condamnations témoignant de la volonté européenne d’agir concrètement en matière d’écologie.
La pollution italienne est intimement liée aux particules fines PM10. Des particules essentiellement présentes dans les secteurs industriels, agricoles et dans la circulation automobile. Une pollution néfaste pour la santé. Elle provoque effectivement des troubles régulièrement visibles en milieu urbain à l’instar d’irritation oculaire ou de maux de gorge. Dans des cas plus graves, elle peut entraver la respiration et provoquer des maladies chroniques.