Environnement

Les terribles dégâts de la pollution de l’air en Europe

Selon un rapport publié par l’organisme CE Delft, la pollution atmosphérique couterait 166 milliards d’euros par an au vieux-continent. Sans oublier un lourd bilan humain avec 480 000 décès prématurés…

C’est un des plus grands enjeux du Siècle. Si ce n’est le plus grand. La lutte contre le changement climatique et ses corollaires est actuellement la grande priorité de la Commission européenne. Justifiant ainsi l’élaboration d’un pacte vert visant à transformer en profondeur le continent afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Car les dégâts opérés par la dégradation de l’environnement sont trop importants. Le nouveau rapport publié par le cabinet CE Delft va d’ailleurs en ce sens.

Le cabinet, spécialisé dans les questions environnementales, s’est penché sur le coût financier de la pollution. L’étude se base ainsi sur l’ensemble des conséquences économiques de celle-ci : décès prématurés, soins, impossibilité de travailler… Sur une échelle couvrant une trentaine de pays européens. Le bilan est édifiant avec 480 000 décès prématurés et 166 milliards d’euros de perte chaque année. Londres est la ville européenne la plus concernée par ce phénomène avec 11,4 milliards d’euros perdus annuellement devant Bucarest et Berlin.

Quand à la France, elle n’est malheureusement pas épargnée. Paris figure ainsi à la septième place avec un cout de 3,5 milliards d’euros. Lyon, Nice, Melun et Douai sont également touchés. Des résultats logiques puisqu’une étude de l’Agence Européenne pour l’Environnement avait estimé qu’entre 45 et 50 000 français décédaient chaque année du fait de la pollution atmosphérique. Les villes sont évidemment particulièrement exposées à ces déprédations. La densité de population, l’abondance des transports et le manque de verdure étant de sérieux facteurs de pollution.

Ainsi, des solutions peuvent être avancées pour contrer ce fléau. Le gouvernement avait ainsi proposé la création de zones à faibles émissions. Des zones interdites à certains transports dépassant un certain volume d’émission. La re végétalisation des centres-villes, l’essor des transports en commun ou la promotion de transports propres comme le vélo ou les véhicules électriques sont également des solutions effectives. En effet, le rapport précise qu’une augmentation de 1% du nombre de voitures dans les villes susciterait un surcout social de 0,5%. Les SUV sont ainsi particulièrement critiqués.

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