Un hommage national sera rendu à Jean-Paul Belmondo ce jeudi 9 septembre aux invalides, a annoncé l’Elysée. L’homme du cinéma français est décédé lundi 6 septembre à l’âge de 88 ans.
L’acteur a fait plus de 50 ans de carrière et a tourné 80 films et a laissé derrière lui des rôles mémorables : d’abord jeune premier dans À bout de souffle, ou suspendu à un hélicoptère au-dessus de Venise dans L’Homme de Rio de Janeiro. Malgré une attaque cérébrale en 2001, celui que l’on surnomme « Bébel » a reçu de nombreuses propositions de films.
Le choc dans le monde du cinéma
« C’était plus qu’une légende, c’était Belmondo », réagit son biographe. Sur France Info l’historien du cinéma et biographe de Jean-Paul Belmondo, Philippe Durant a fait part de ses sentiments. Je suis totalement sous le choc. Il n’y a pas de mot. Quand une légende s’écroule comme ça, ça fait trembler le monde. Ça va faire trembler le monde du cinéma.”
Son ami Alain Delon a été « anéanti ». Une autre grande figure de cette génération d’acteurs a réagi sur CNews et Europe 1, rappelant sa relation de proximité avec Jean-Paul Belmondo : «C’est une partie de ma vie, on a débuté ensemble il y a 60 ans ». Claude Lelouch, lui, a salué « un héros aussi bien devant que derrière la caméra qui était dans la vie comme dans ses films ».
Les réactions des politiciens se sont multipliées
La ministre de la culture, Roselyne Bachelot le considère comme « un artiste qui peut réconcilier tous les Français ». Auparavant, Emmanuel Macron l’avait qualifié de « trésor national ». « Il restera à jamais ‘Le Magnifique’. Jean-Paul Belmondo était un trésor national », a écrit Emmanuel Macron sur Twitter. Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national, a écrit : «C’était une gueule et une gouaille inimitables, un acteur et un cascadeur légendaires ». « Envie de m’arrêter quelques jours et revoir tous ces films où j’ai rêvé, ri, tremblé, avec ce géant qui a su donner chair à tant de personnages », a commenté Olivier Faure, le premier secrétaire du PS.
