Un total de 13 combattants du Kataib Hezbollah ont été arrêtés jeudi soir après que les troupes irakiennes du Service de lutte contre le terrorisme (CTS) ont attaqué un siège du groupe paramilitaire dans le sud de Bagdad, en Irak.
Les forces de sécurité irakiennes ont également confisqué plusieurs lance-roquettes des combattants du Kataib Hezbollah lors du raid de jeudi soir, comme l’a rapporté l’AFP, citant trois responsables.
Le journal a noté qu’il s’agissait du premier raid contre des individus accusés d’avoir mené des attaques à la roquette anti-américaines.
“Sur la base d’informations de renseignement, une unité du CTS a effectué une descente dans une base utilisée par la Brigade 45, saisissant trois lance-roquettes et arrêtant 13 combattants”, a indiqué un responsable anonyme, selon l’AFP.
Plus tôt ce mois-ci, un certain nombre de roquettes Katyusha ont attaqué Bagdad , et le Joint Operations Command (JOC) irakien a saisi un camion à plate-forme qui avait été réutilisé dans un lance-roquettes Katyusha .
Cependant, le JOC n’a pas lié le camion saisi à un groupe particulier à l’époque.
Washington a accusé Kataib Hezbollah d’avoir mené l’attaque à la roquette fin décembre 2019 sur la base militaire K1 à l’extérieur de Kirkouk dans le nord de l’Irak. Pas moins de 30 roquettes ont été lancées dans l’installation militaire, et un entrepreneur civil américain est décédé des suites de l’attaque.
Des responsables américains ont également affirmé que le Kataib Hezbollah était à l’origine de la frappe de roquettes Katyusha du 11 mars sur le camp Taji, qui abrite les forces de la coalition dirigée par les États-Unis. Deux soldats américains et un soldat britannique sont morts du tir de 18 roquettes.