Les capitaux alloués aux ministères connaissent une hausse de 3,8% par rapport à l’an passé, s’élevant ainsi à 290,1 milliards d’euros. Les ministères de la justice, de l’intérieur et des armées en sont les principaux bénéficiaires.
Le ministère de la justice se voit ainsi crédité d’un budget en hausse de 8%. Une augmentation de 600 millions d’euros lui permettant de franchir la barre des 8 milliards d’euros (8,2). Une hausse saluée par le garde des sceaux Eric Dupond-Moretti, qui avait régulièrement déploré le manque de moyens entourant le secteur. “Ce budget est un budget historique, La France n’a pas eu pour sa justice un budget de cette nature depuis plus de vingt-cinq ans“. Le ministre estime que cette valorisation budgétaire devrait permettre l’embauche de 2450 personnes, dont 950 allant “entrer en jeu dès l’année prochaine“.
Face aux tensions relatives à la situation nationale et extérieure, les ministères de l’intérieur et des armées enregistrent également une hausse de leurs moyens. Le ministère des armées voit ainsi son budget augmenter de 1,7 milliards d’euros. Une troisième hausse consécutive illustrant les ambitions du gouvernement dans ce secteur. S’élevant à 39,2 milliards d’euros, le budget militaire “s’inscrit dans une politique claire de mise en œuvre des engagements du président de la République : entamer et consolider la remontée en puissance de nos armées” selon l’entourage de la ministre Florence Parly. Du coté du ministère de l’intérieur, un recrutement de 1369 nouveaux postes est prévu l’an prochain.
Les ministères de l’écologie et de l’éducation voient également leurs ressources augmenter. Cependant, les deux ministères connaitront une diminution de leurs effectif l’année prochaine. Idem pour le ministère des finances qui ne verra cependant pas ses ressources financières augmentées. Le ministère de la cohésion et des territoires verra enfin son budget augmenter de 900 millions d’euros.
