Ce lundi 9 août, un prêtre a été assassiné dans une communauté religieuse de Vendée par un homme qui y séjournait. L’homme, d’origine rwandaise, nommé Emmanuel Abayisenga, le même homme qui a déjà été accusé d’avoir mis le feu à la cathédrale de Nantes, s’est ensuite rendu à la police pour se dénoncer. Une enquête a été ouverte pour « homicide volontaire », selon Yannick Le Goater, procureur adjoint de la Roche-sur-Yon, pour qui « il ne semble pas y avoir de mobile lié à une motivation terroriste à ce stade ».
Le suspect, âgé de 40 ans, a été initialement arrêté par la police après s’être rendu aux gendarmes à Mortagne-sur-Sèvre. Il a été libéré pour « incompatibilité avec son état de santé » à la suite d’une expertise psychiatrique, selon des sources proches du dossier citées par l’AFP. L’homme, qui souffre de troubles psychiatriques, a été emmené à l’hôpital pour y être soigné.
Selon le diocèse de Vendée, la victime s’appelait Olivier Maire, avait 60 ans et était le supérieur provincial – c’est-à-dire le responsable national – des Missionnaires de Montfort, une congrégation bien implantée dans l’ouest de la France et dans une trentaine de pays et vouée à la charité et à l’hospitalité. Selon son frère, Olivier Maire a vécu plusieurs années en Haïti avant d’être ordonné. Il se rendait souvent à l’étranger et a également vécu « plusieurs années » en Ouganda et en Italie.