Les différends entre la Corée du Nord et les États-Unis se durcissent. Le régime de Pyongyang tire à nouveau des missiles pour la première fois depuis des mois afin de démontrer sa puissance.
Après des années de rapprochement prudent, les fronts entre la Corée du Nord et les États-Unis se durcissent à nouveau. Ce dimanche, l’armée nord-coréenne a repris ses essais de missiles selon des rapports américains – les premiers depuis l’entrée en fonction du nouveau président américain Joe Biden il y a trois mois.
Le ministère sud-coréen de la Défense a déclaré avoir détecté deux tirs suspects de missiles de croisière au large de la côte ouest de la Corée du Nord dimanche matin.
Deux hauts responsables de l’administration du président Joe Biden ont confirmé les essais de missiles.
Washington minimise l’importance de ces essais
Ils ont cherché à minimiser leur importance, affirmant que les essais ne tombaient pas sous le coup des résolutions du Conseil de sécurité mondial destinées à dissuader la Corée du Nord de se doter d’armes nucléaires. Biden lui-même a déclaré que les tests n’étaient pas une provocation.
Rapprochement et isolement
Les relations entre les États-Unis et la Corée du Nord se sont de plus en plus détériorées ces derniers temps. La Corée du Nord considère les exercices militaires réguliers des États-Unis avec la Corée du Sud voisine comme une provocation. Les États-Unis y ont stationné 28 500 soldats et maintiennent également une importante présence militaire au Japon. Il y a quelques jours, le secrétaire d’État américain Antony Blinken et le secrétaire à la défense Lloyd Austin se sont rendus en Corée du Sud.
La semaine dernière, Kim Yo Jong, la sœur influente du dirigeant nord-coréen Kim Jong un, a accusé la nouvelle administration américaine de semer le trouble dans une déclaration. Auparavant, Kim Jong un avait qualifié les États-Unis de « plus grand ennemi » de son pays et avait annoncé son intention de développer l’arsenal nucléaire de son pays.