L’adjointe au maire chargée de l’Éducation, Stéphanie Léger a annoncé dans un courriel daté du 15 février adressé aux élus d’arrondissement, la mise en place d’un “menu unique sans viande pour pouvoir servir plus rapidement les élèves et fluidifier les repas”.
La décision de la mairie de Lyon de mettre en place des menus sans viande, au retour des vacances scolaires dans les cantines, fait polémique. Selon la mairie, ce choix lié aux contraintes sanitaires, qui remonte à 2020 et à l’ancienne municipalité. Stéphanie Léger défend leur choix en affirmant qu’ils font manger chaud tous les enfants en application les précautions sanitaires demandées. Ainsi le ministère de l’Éducation nationale a imposé pour la rentrée une distance de deux mètres entre les élèves à la cantine, contre un mètre auparavant.
Cette décision de la mairie écologiste de Lyon a provoqué une polémique, alimentée par plusieurs membres du gouvernement. Selon Gérald Darmanin, cette idéologie est scandaleuse. Le ministre de l’Intérieur ajoute à son tour que c’est une « insulte inacceptable aux agriculteurs et aux bouchers français ». Il ajoute que les écologistes veulent exclure les classes populaires des cantines scolaires, car selon lui, « de nombreux enfants n’ont souvent que la cantine pour manger de la viande », au nom d’une « politique moraliste et élitiste ». Le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, annonce qu’il saisit le préfet du Rhône à propos des menus sans viande dans les cantines scolaires lyonnaises.