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500 000 travailleurs forcés au Xinjiang

Le rapport effectué par l’association “Victims of communism” est à ce titre alarmant. En effet, les persécutions contre les Ouïgours ne faiblissent pas.

Ces derniers seraient malgré eux au cœur de la stratégie d’expansion industrielle chinoise. Confrontée à un salaire moyen en hausse et à une nécessaire limitation des aides publiques, la Chine utilise désormais massivement les travailleurs forcés pour soutenir les producteurs. Au moins 500 000 Ouïgours sont ainsi exploités dans les champs de coton. Selon le rapport, Pékin fournit aux planteurs “une main-d’œuvre locale dispo­nible, docile, obéissante et travaillant dur. Avec un encadrement de type militaire“.

L’association souhaite alors marquer les esprits. “En France ou dans le reste du monde, chaque personne qui porte un vêtement ou un accessoire qui comprend, à un moment ou à un ­autre de la chaîne de production, une fibre de coton produite en Chine, doit envisager la forte probabilité d’être bénéficiaire du travail forcé de Ouïgours“. Les États-Unis avaient donc décidé de réagir. Depuis plusieurs mois, les douanes américaines peuvent bloquer les marchandises issues du travail forcé des Ouïgours. De plus, des sanctions émises par le Trésor américain vise la XPCC. Une importante entité économique et semi-militaire du Xinjiang.

La question des Ouïgours fait régulièrement l’actualité. Deux mois plus tôt, 300 ONG avaient appelés à enquêter sur les violations des droits humains en Chine. A l’ONU, ce sont 39 pays qui avaient demandés à la Chine de cesser les persécutions à leurs égards. Une politique diplomatique qui semble cependant peu efficace. La Chine demeure en effet une superpuissance économique et un membre du Conseil de sécurité de l’ONU. Il est donc difficile d’effectuer de réelles sanctions à son encontre. Bien que le nouveau président américain, Joe Biden, souhaite maintenir une politique dure à son encontre. Dans la lignée de son prédécesseur, Donald Trump.

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