Face aux critiques à l’égard de la police, le Premier ministre s’est déclaré ouvert à cette possibilité. Une série de propositions pourrait être remise à Emmanuel Macron.
L’amélioration des relations entre les forces de l’ordre et les citoyens figure parmi les priorités gouvernementales. A fortiori dans le contexte houleux de la loi sécurité globale. Cette dernière génère effectivement de fortes inquiétudes auprès d’une partie de la population. Mais la récente évacuation du camp de migrant et l’interpellation musclée de Michel Zecler ont également reposé la question de potentielles violences policières. Une situation ayant provoquée la généralisation des caméras piétons pour juillet.
L’exécutif a donc décidé de prendre les choses en main. Ainsi, une potentielle réforme de l’IGPN figure parmi les pistes envisagées. Celle-ci assure le contrôle d’éventuelles dérives de l’action policière. Mais les critiques subsistent sur son fonctionnement. La police des polices est effectivement composée de policiers. L’impartialité de ses décisions ne fait ainsi pas l’unanimité. De ce fait, une personnalité indépendante pourrait la diriger. Toujours dans cet objectif de transparence et d’apaisement.
Le gouvernement a affiché sa volonté de conserver cette institution créée en 1986. Des voix demandaient sa suppression. Mais Gérald Darmanin souhaite au contraire la réformer afin de la rendre plus efficiente. Des précisions quand aux réflexions de l’exécutif devraient voir le jour en décembre.
[…] d’agir. Plusieurs projets de réforme ont effectivement été avancés pour aller en ce sens. Ainsi, une personnalité indépendante pourrait diriger l’IGPN, la police des polices chargée de contrôler l’institution policière. Des caméras piétons […]