L’organisation patronale a accepté la proposition des syndicats de mettre une place une négociation sur ce thème. Cependant, le MEDEF a souhaité que l’éventuel accord ne soit ni prescriptif ni normatif.
De nombreux syndicats avaient fait part de leur volonté de négocier pour obtenir un accord sur ce point. L’objectif était d’encadrer une pratique, qui bien qu’en pleine essor, a connu une véritable embellie avec la crise sanitaire. Les syndicats souhaitaient notamment encadrer les droits des travailleurs autour de thématiques comme la sécurisation de la notion de volontariat, l’encadrement de la déconnexion et de la charge de travail… Certains syndicats étaient même désireux de remplacer le terme de “télétravail” par celui de “continuité d’activité à domicile“.
Le MEDEF s’est donc déclaré ouvert à la négociation. Hubert Mogon, négociateur au sein de l’organisation patronale, a précisé certains contours de la position du MEDEF. “Cette négociation a pour objectif de permettre une utilisation réussie du télétravail dans les entreprises en rappelant les grands principes de droit applicable, identifier les nouvelles questions à se poser et y apporter l’éclairage“. Le responsable a également justifié la volonté du MEDEF de ne pas vouloir d’un accord prescriptif et normatif du fait de la grande diversité des situations. “Avec 5 millions de salariés, on a 5 millions de situations différentes“.
Une première réunion est donc programmée à partir du 3 novembre ainsi qu’une seconde, le 23. La CFDT, la CFE-CGC et Force ouvrière ont d’ores et déjà confirmé leurs présences.