Selon Mike Pompeo, celle-ci menacerait la stabilité de la Méditerranée. Il dénonce ainsi la politique agressive du Kremlin qui déstabiliserait les États aux alentours, générant tensions et escalades des conflits.
Ce sont les russes qui ont tiré les premiers. Le ministre des affaires étrangères avait accusé les États-Unis d’effectuer des “jeux politiques” dans la région. Selon lui, les américains s’ingéreraient dans certains États et troubleraient ainsi l’équilibre de celle-ci. Une prise de position qui a déplu à Washington. Mike Pompeo a ainsi violemment réagi en attaquant la ligne extérieure russe.
“La Russie sape la politique intérieure des pays du pourtour méditerranéen. Elle soutient le dictateur brutal de la Syrie et alimente le conflit en Libye par l’intermédiaire de groupes alliés. La Russie continue de menacer la stabilité de la Méditerranée en utilisant plusieurs techniques pour propager la désinformation, saper la souveraineté nationale et semer le chaos. Créant des conflits et la division dans les pays de la région“. Il a également tenu à défendre l’action américaine. “Les États-Unis travaillent de manière efficace avec les partenaires régionaux et soutiennent les processus politiques sous l’égide de l’ONU en Libye“.
Malgré les tentatives de rapprochement de Donald Trump, les relations restent froides entre les deux puissances. Les experts s’accordent à constater un durcissement entre le bloc sino-russe et le camp occidental. En effet, de nombreuses cyberattaques ou déstabilisations informationnelles ciblent régulièrement le camp opposé. Il faut dire que les deux blocs sont particulièrement présents dans des régions chaudes du globe. Les oppositions en Méditerranée ou en Mer de Chine sont à ce titre fréquentes. Alors que les deux blocs paraissent de plus en plus antagonistes sur le plan des valeurs, les volontés de puissance, elles, demeurent. Faisant craindre le risque d’une confrontation.