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Covid-19 : un centre de vaccination vandalisé près de Toulouse, 548 vaccins détruits

Centre de vaccination

548 vaccins ont été détruits à Saint-Orain, où un centre de vaccination a été vandalisé hier soir.

La destruction du centre de vaccination Covid-19 de Saint-Orens-de-Gameville (département des Hauts-Garonne) dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 août 2021 dans cette commune d’environ 11 000 habitants, située au sud-est de Toulouse, a suscité la consternation.

Cette attaque a été clairement préparée. Selon nos informations, le cambriolage du centre de vaccination d’Espace-Marcaisson a eu lieu peu avant minuit.

« Selon la gendarmerie, ils étaient au moins deux. Ils sont entrés par une porte latérale, côté nord », explique Jean-Pierre Gaudefrois, premier adjoint au maire de Saint-Ouen.

« Normalement, le centre ferme à 19 heures et l’alarme ne se déclenche qu’à minuit. Cette période, de 20h00 à minuit, est réservée à un entretien minutieux. Comme le cambriolage a eu lieu avant minuit, l’alarme ne s’est pas déclenchée », ajoute-t-il.

548 doses détruites ou impropres à l’usage

L’objectif des intrus semble avoir été de désamorcer les vaccins Pfizer stockés dans le bâtiment.

« Ils ont mis tous les papiers sur le sol. Il semble qu’ils aient pénétré dans les ordinateurs, mais surtout dans la porte où est stocké le stock de vaccins… Il y avait 548 doses, mais elles ont toutes été détruites ou jetées parce que la chaîne du froid était rompue… 548 doses qui auraient suffi pour une journée entière dans notre centre de vaccination. », a déclaré Jean-Pierre Godefroy, Premier adjoint au maire de Saint-Haurent-de-Hamville

La destruction des doses de vaccin est malheureusement la première du genre dans la région de Toulouse. Le 8 août de l’année dernière, des messages menaçants ont été découverts dans un centre de vaccination de Toulouse et, deux jours plus tôt, plusieurs infirmières ont été placardées de panneaux anti-vaccination, mais aucun cas de destruction de doses de vaccin n’a été enregistré depuis le début de la campagne de vaccination.

L’œuvre des antivax ou anti-pass?

Le parquet de Toulouse prend donc l’affaire très au sérieux et confie l’enquête à l’équipe d’enquêteurs de Villefranche de l’Orlogue et aux gendarmes de la section de recherches de Toulouse. Le matin, la police fait les premières constatations et ferme le bâtiment. Aux premières heures de ce matin, une plainte sera déposée auprès de la municipalité de Saint-Orent.

« Il n’y a pas de signes ni d’accusations “, a déclaré Jean-Pierre Gaudefrois. Nous ne pensons pas que ce soit un jeune homme de notre région. Ils devraient avoir suffisamment d’informations et d’équipements pour enfoncer la porte où se trouvait les doses “, a-t-il déclaré.

Il a ajouté : “Je pense que ce sont des gens qui sont contre les vaccins ou contre le pass. C’est mon opinion personnelle, mais nous attendrons les résultats de l’enquête”, a souligné le premier vice-président. 

« Nous ferons de notre mieux pour rouvrir le centre demain. »

Le centre de vaccination s’est refusé à tout commentaire. Mais il semble que la confusion et la perplexité aient été généralisées mardi matin, l’ARS ayant prévenu la plupart des personnes qui devaient être vaccinées mardi qu’elles seraient conduites au centre de vaccination de La Beja.

A partir de là, l’administration de Saint-Ouen ne s’intéresse qu’au rétablissement de l’accès au centre de vaccination.

“Nous ferons tout notre possible pour rouvrir le centre le plus rapidement possible. Nous essaierons également de le rendre opérationnel d’ici demain. Tous les services municipaux sont concernés. Nous allons également mettre en place des agents de sécurité pour rendre le lieu plus sûr”, a poursuivi Jean-Pierre Godefroy.

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