La Ministre des Armées Florence Parly l’a promis. Elle assurera la réalisation d’un objectif éminemment stratégique pour l’armée française. Une nécessité face au contexte géopolitique particulièrement difficile.
“J’ai bien l’intention de tenir cet engagement. Je commanderai donc douze avions d’ici la fin de l’année. Une commande destinée à compenser le prélèvement effectué sur notre armée pour satisfaire la commande grecque”. Face aux tensions persistantes avec le voisin turc, la Grèce avait effectivement commandé plusieurs rafales d’occasion auprès de l’armée française. Un épisode illustrant le difficile contexte géopolitique auquel doit faire face la France et l’Union Européenne.
A ce titre, le voisin turc constitue une menace bien réelle. Outre ses prospections agressives en Méditerranée, il a multiplié les propos insultants à l’égard de la France et de ses valeurs. Son rôle en matière d’islam politique a également été critiqué. Mais le révisionnisme russe, la guerre économique effectuée par les États-Unis et la Chine contre l’Europe ou la montée en puissance du terrorisme constituent d’autres menaces ô combien dangereuses. Nécessitant de ce fait une réponse stratégique de grande ampleur.
Le chef d’État-Major de l’Armée de l’air, Philippe Lavigne, avait ainsi rappelé devant l’Assemblée Nationale la nécessité de disposer de 129 rafales. Une flotte permettant l’exercice du spectre complet des opérations aériennes. Ces opérations pouvant couvrir des missions de renseignement, d’assistance ou de sécurisation. D’un point de vu politique, la quantité accrue d’appareils a également le mérite de renforcer les coopérations militaires avec les alliés.