La France a décidé de rendre le dépistage du coronavirus obligatoire pour toutes les personnes en provenance de 16 pays où les cas de COVID-19 sont en hausse, y compris les États-Unis, tandis que le Premier ministre Jean Castex a annoncé que le pays resserre les contrôles aux frontières, pour éviter une nouvelle vague des infections.
Les commentaires de Castex sont venus lors de sa visite à l’aéroport Charles de Gaulle, rapporte SchengenVisaInfo.com .
Les pays qui seront soumis à des tests avant d’entrer en France sont ceux considérés comme à haut risque, qui font partie de la liste «rouge» de la circulation des coronavirus.
Les citoyens des pays suivants devront passer un test avant d’entrer en France: États-Unis, Émirats arabes unis, Bahreïn, Panama, Afrique du Sud, Koweït, Qatar, Israël, Brésil, Pérou, Serbie, Algérie, Turquie, Madagascar, Inde et Oman.
Le Maroc, jusqu’à présent, n’est pas inclus dans la liste, mais peut être ajouté à une date ultérieure.
“Les tests seront destinés aux citoyens français résidant dans ces pays ou aux citoyens de ces pays ayant une résidence établie en France”, a souligné Castex lors de sa visite à l’aéroport Charles de Gaulle.
Il a souligné que les tests de coronavirus seront déployés dans toute la France d’ici le 1er août et seront également effectués dans les ports français.
Les voyageurs peuvent se faire tester dans leur pays d’origine et un certificat doit être présenté avant l’embarquement. Les voyageurs se verront imposer un test obligatoire à leur arrivée à l’aéroport français s’ils ne peuvent pas passer un test dans leur pays.
Pour l’instant, certains aéroports français, dont les aéroports de Paris, Bordeaux et Lyon, proposent volontairement des tests aux passagers arrivant sur le sol français.
Les personnes arrivant d’Europe, du Royaume-Uni, de l’espace Schengen ou des 12 pays actuellement sur la liste de sécurité de l’ UE ne sont pas obligées de subir un test avant d’entrer en France.
Le mois dernier, la France a levé les restrictions d’entrée sur les voyages non essentiels en France pour les citoyens de l’Union européenne et des pays de l’espace Schengen.
La décision a été annoncée par le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, et le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Christophe Castaner dans un communiqué.
Plus tôt en juin, le pays a révélé son projet d’ouvrir ses frontières le 15 juin, pour les ressortissants de l’Union européenne si la situation du coronavirus ne s’aggrave pas entre-temps.
Depuis le 1er juillet, le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a invité les étudiants internationaux qui doivent se rendre en France à des fins d’études à le faire, soulignant que les consulats à l’étranger ont également commencé à traiter les demandes de titre de séjour en priorité à partir de la même date.
En avril, SchengenVIsaInfo.com a rapporté qu’une fois que le risque de pandémie est réduit et que la situation dans la zone Schengen commence à revenir à la normale, les États membres demanderont des documents supplémentaires concernant les conditions de santé du candidat.
Un responsable de l’UE a confirmé, dans un échange de courriels avec SchengenVisaInfo.com, que ceux qui souhaitent se rendre dans la zone sans frontières, une fois que la situation des États membres aura commencé à revenir à la normale, seront tenus de présenter un test COVID-19 négatif .
En raison de la situation actuelle du coronavirus, une grande partie des pays ont décidé d’imposer des tests COVID-19 et une quarantaine obligatoire dans leur lutte contre le virus mortel.