Plus de 1000 manifestants se sont rassemblés dans le centre de Belgrade mercredi après les émeutes qui se sont produites dans la capitale après que le président serbe Aleksandar Vucic a annoncé son intention d’imposer de nouvelles restrictions pour lutter contre l’épidémie de COVID-19.
Mardi soir, le président serbe a révélé son intention d’imposer de nouvelles restrictions pour freiner la propagation du COVID-19, y compris le même couvre-feu qui avait été appliqué lors de l’état d’urgence de mars-mai. Cela a provoqué un affrontement entre les manifestants et la police en dehors du parlement du pays, avec 43 officiers et 20 citoyens blessés, et 24 manifestants arrêtés. Cinq véhicules de police ont également été incendiés pendant la nuit. Vucic a qualifié les émeutes de mardi soir de cas de violence politique les plus flagrants depuis plusieurs années.
Le nouveau rassemblement a été organisé par un groupe de partis d’opposition serbes, dont la coalition Alliance pour la Serbie, qui a boycotté les élections législatives tenues dans le pays le 21 juin. L’opposition accuse le gouvernement de tenir le vote au milieu de la pandémie de COVID-19 en cours , ainsi que d’autoriser de nombreux événements sportifs et autres où il était impossible d’observer des mesures de distanciation sociale. Vucic a jusqu’à présent nié toutes les accusations.
Le correspondant a déclaré que les gens continuaient de rejoindre les rangs des manifestants. Parmi les nouveaux arrivants figurent des jeunes, des citoyens d’âge moyen et des représentants de la génération plus âgée, dont certains ont apporté des drapeaux nationaux.
