Les images ont choqué et provoqué la polémique. Mardi après-midi, lors de la manifestation des soignants à Paris sur l’esplanade des Invalides, une infirmière a été interpellée et traînée au sol, le visage ensanglanté.
La femme, âgée d’une cinquantaine d’années, souligne à plusieurs reprises qu’elle est infirmière, est sujette à de l’asthme et a besoin de sa ventoline. Ce à quoi les policiers lui répondent : “Il fallait y penser avant.”
Placée en garde à vue mardi soir pour “outrage”, “rebellion” et “violences volontaires”, elle s’y trouvait toujours ce mercredi matin. Un rassemblement de soutien a eu lieu mardi soir à l’abor du commissariat parisien où elle est détenue. “Ce n’est pas possible d’applaudir les soignants en mars, avril, mai, et de les interpeller et les placer en garde à vue dans ces conditions-là en juin. On ne lâchera pas jusqu’à ce qu’elle soit libérée” a expliqué Benjamin Amar, porte-parole de la CGT du Val-de-Marne. Les représentants des forces de l’ordre s’expliquent en indiquant que, quelques minutes plus tôt, vidéo à l’appui, cette même personne leur lançait des projectiles, notamment sur un commissaire, et les insultait. Un contexte qui ne justifie rien selon des députés de La France Insoumise venus la