Ce samedi 28 août, le président français a assisté à la « conférence des voisins de l’Irak » organisée par le premier ministre irakien, Mustafa Al-Kadhimi. Emmanuel Macron a d’abord prononcé son « attachement à la stabilité de l’Irak ». Lors d’une conférence de presse à Bagdad, il a déclaré que, « quels que soient les choix américains, nous maintiendrons notre présence pour lutter contre le terrorisme en Irak, aussi longtemps que l’Irak le demandera ».
Le président a également visité Mossoul, le site d’une église et de la mosquée Al-Nouri, qui a été détruite lors de sa prise de contrôle par l’État islamique en 2017 ; il a déclaré qu’il s’agissait d’un témoignage de « respect envers toutes les communautés irakiennes » . À partir de là, M. Macron a commencé à « reconnaître l’importance de Mossoul », la deuxième ville la plus peuplée d’Irak et la « ville des martyrs » qui a été ravagée par la guerre en 2017. Il s’est alors engagé sur la route d’Erbil, la capitale du Kurdistan iranien, où il doit rencontrer les dirigeants de cette région autonome.
La poursuite des échanges avec les talibans
Même si sa visite devrait être entièrement concentrée en Irak, le président de la République Emmanuel Macron a également communiqué sur la tragédie en Afghanistan. Ainsi, Emmanuel Macron a confirmé à Bagdad un dialogue avec les talibans en Afghanistan. Selon E. Macron, les discussions “encore extrêmement fragiles et provisoires (…). Mais, oui, il y a des discussions (…) sur le sujet des opérations humanitaires et de la capacité à protéger les rapatriés, les Afghanes et les Afghans qui sont en risque ».
Ces échanges se tiennent avec le Qatar, ou il est possible de « rouvrir le transport aérien » avec l’Afghanistan.