La Commission Électorale Indépendante a annoncé la victoire du président sortant. Alassane Ouattara a donc élu dès le premier tour avec près de 54% de participation. L’opposition a en revanche boycotté l’élection.
Sa décision de briguer un troisième mandat avait suscité un certain émoi à l’échelle internationale. Elle allait effectivement à l’encontre d’une Constitution interdisant plus de deux mandats présidentiels. Après dix années effectuées au pouvoir, le Président sortant avait assuré à Emmanuel Macron sa volonté de ne pas briguer un troisième mandat. Il comptait soutenir la candidature de son premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, pour l’élection du 31 octobre. Une décision historique qui aurait pu permettre à la Côte d’Ivoire de connaître sa première transition pacifique du pouvoir.
Mais tout s’est précipité à la suite du décès de ce dernier, victime d’un malaise cardiaque le 8 juillet. Le Président sortant avait alors décidé de briguer un troisième mandat afin de représenter le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Si certains se sont réjouis de voir un homme d’expérience combler le vide laissé par le décès du Premier ministre, une certaine inquiétude à également vu le jour. Avec comme point d’orgue une succession de manifestations ayant provoqué le décès de plusieurs manifestants depuis le mois d’août.
Le Conseil Constitutionnel doit désormais valider les résultats en tenant compte des éventuels recours de la part des candidats.
