La ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, a annoncé aujourd’hui différentes mesures visant à assurer à ce point. Elles concerneront les cirques itinérants, les delphinariums et les élevages de visons à fourrure.
Lors d’une conférence de presse consacrée au bien être de la faune sauvage captive, Barbara Pompili a axé son propos sur l’évolution de la société et de ses attentes. Elle a alors rappelé que “notre époque a changé dans sa vision de l’animal sauvage“, justifiant un repositionnement sur le traitement de ce dernier. Ainsi, les cirques itinérants se verront interdire l’exposition d’animaux sauvages, sans qu’une date ne soit précisée sur ce point. La ministre souhaite effectivement prendre le temps d’accompagner les cirques ou certaines professions, à l’instar des montreurs d’ours ou des dresseurs de loups, dans leur transition. Des formations seront dispensées aux professionnels afin d’assurer leur reconversion.
Pour les animaux, “des solutions vont être trouvées, au cas par cas, pour chaque cirque, chaque animal“. Car l’objectif est également de prendre soin des animaux concernés et d’assurer leur changement de vie. Un changement qui concerne également les delphinariums. Alors que trois delphinariums sont actuellement présents en France, aucun ne sera créé. Mais un sanctuaire pourrait être ouvert afin de recueillir les dauphins et les orques évoluant dans un environnement inadapté. “D’ici deux ans, les orques seront sorties des delphinariums inadaptés. Le dossier est plus compliqué pour la sortie des dauphins. Il faut leur trouver des solutions pour les accueillir et les protéger. Cela pourrait prendre sept années ou un petit peu plus“.
Enfin, les élevages de visons pour leur fourrure seront interdits d’ici cinq ans. La ministre a tenu a précisé que ces mesures ne devaient pas être interprétées contre les professionnels de ces secteurs, mais avec eux. Une enveloppe de plusieurs millions d’euros et une transition de plusieurs années doivent leur permettre d’envisager leur avenir sereinement.