Le ministre de l’intérieur a annoncé la généralisation prochaine de l’utilisation de cette technologie. Cet outil de protection juridique a pour vocation d’enregistrer l’interaction du policier avec le public et apporter des preuves en cas de comportement délictueux.
Il s’agissait d’une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron. Le président de la République voyait dans cette technologie l’opportunité d’établir un lien de confiance plus solide entre citoyens et forces de l’ordre. Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a ainsi vanté les mérites d’un dispositif permettant de lutter aussi bien contre les délits de faciès que de protéger le policier contre toute accusation erronée, en retraçant la véracité des faits. Un élément propice à limiter les tensions entre les forces de l’ordre et leurs détracteurs, à l’heure où le malaise des policiers et les accusations de racisme ont suscité un fort écho médiatique.
Le dispositif actuel de caméra-piétons avait besoin d’être renforcé tant les lacunes étaient présentes. Un des principaux problèmes relevés tenait de la faiblesse des batteries. Celles-ci ne disposaient que d’une autonomie réduite, comprise entre deux et quatre heures, alors qu’une patrouille dure généralement huit heures. Le ministre a ainsi promis être en train d’acquérir des caméras dotées d’une telle autonomie, le tout généralisé en juillet 2021.
Il a enfin fait part de toute son estime et de toute son admiration pour les forces de l’ordre. “C’est une grande police, une grande gendarmerie, il faut leur faire confiance. Ce sont souvent des gens qui se sont engagés pour l’amour du drapeau et la protection des plus faibles, le “police bashing” commence vraiment à agacer je crois les Français“.