La nouvelle carte contient des données biométriques stockées sur une puce électronique. Le ministère de l’Intérieur propose un document « de conception moderne » qui est « plus sûr et plus pratique ». L’ancienne carte d’identité reste valable jusqu’à sa date d’expiration.
La nouvelle carte nationale d’identité (CNI) a été officiellement lancée en France le lundi 2 août. Ce nouveau document au format carte remplace l’ancienne version de 1995 de la CNI. Elle est le résultat d’une harmonisation européenne, qui oblige chaque État membre à « mettre en circulation un nouveau format de cartes d’identité », selon le ministère de l’Intérieur, dans le but de disposer d’un document « plus sûr, plus pratique et de conception moderne ». Selon elle, l’objectif principal est de prévenir l’usurpation d’identité et, selon ses chiffres, le nombre de casiers judiciaires en 2019 est proche de 45 000.
En plus des informations habituelles (nom, prénom, sexe, date et lieu de naissance, taille, nationalité, numéro de carte), chacun peut ajouter deux adresses sur sa carte, ce qui servira « pour les enfants en résidence alternée chez leurs parents », selon le ministère.
Mais la grande nouveauté du nouveau CNI réside dans la technologie biométrique, semblable à un passeport : une matrice de données -similaire à un code-barres, comme un code QR- pourra vérifier si le document est authentique, et la puce, qui est du même type qu’une carte bancaire, seront stockées et conservées des données humaines, notamment deux empreintes digitales.
Les autorités veillent à ce qu’une “attention particulière soit portée aux [données biométriques, qui] sont stockées dans un compartiment hautement sécurisé et dont l’accès est spécialement contrôlé”. Ils ont ajouté que « le composant électronique ne permet aucun positionnement géographique et le pays ne peut pas suivre son utilisation ».