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Les prix du pétrole chutent au milieu de l’augmentation des cas de COVID-19 à travers le monde

Le mois dernier a été marqué par une baisse des prix du pétrole sur fond de craintes liées à une augmentation des stocks de brut et de carburant aux États-Unis.

Les prix du pétrole ont chuté lundi dans un contexte de flambée continue des cas de coronavirus dans de nombreux pays du monde.

L’indice de référence Brent LCOc1 brut a baissé de 24 cents, ou 0,6%, à 42,90 $ le baril, tandis que les contrats à terme CLc1 de West Texas Intermediate (WTI), à leur tour, ont baissé de 23 cents, ou 0,6%, pour s’établir à 40,36 $ plus tôt dans la journée.Reuters a cité le directeur des marchés pétroliers de Rystad Energy, Bjornar Tonhaugen, disant que “dans l’état actuel des choses, les prix ne devraient pas générer de gains appréciables très rapidement, jusqu’à ce que le signal de la pandémie de [coronavirus] ralentisse”.

Il a ajouté que bien que COVID-19 “ait été acculé” en Europe, “les Amériques et certains États d’Asie ont encore un long chemin à parcourir”.

Le nombre de cas confirmés de coronavirus a, quant à lui, grimpé à plus de 14 millions, selon l’Organisation mondiale de la santé et l’ Université John Hopkins . La plus forte augmentation quotidienne a été enregistrée aux États-Unis, en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud et au Mexique.

Les développements de lundi ont fait suite à la chute des prix du pétrole le mois dernier après des informations sur une offre excédentaire de brut américain plus tôt en juin.

Cela a été précédé d’un accord OPEP * + adopté antérieurement qui stipulait que les réductions de la production mondiale de pétrole entreraient en vigueur le 1er mai, quelques semaines après la chute des prix du brut américain sous zéro le baril, dans une chute historique qui a également provoqué l’effondrement du marché mondial du pétrole. .

L’accord OPEP + du 12 avril a obligé les signataires à réduire la production de brut de 9,7 millions de barils par jour en mai et juin. Par la suite, la production sera réduite de 7,7 millions de barils par jour jusqu’à fin 2020, et de 5,8 millions de barils par jour de janvier 2021 à avril 2022.


* OPEP, Organisation des pays exportateurs de pétrole, un cartel de l’énergie qui comprend l’Arabie saoudite, l’Algérie, l’Angola, la Guinée équatoriale, le Gabon, l’Iran, l’Irak, le Koweït, la Libye, le Nigéria, la République du Congo, les Émirats arabes unis et le Venezuela. Le “+” indique des exportateurs supplémentaires coopérant avec l’OPEP, notamment la Russie, l’Azerbaïdjan, Bahreïn, Brunei, le Kazakhstan, la Malaisie, le Mexique, Oman, le Soudan du Sud et le Soudan.

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