Il s’agit de la première opération du genre depuis quarante ans. La sonde envoyée par l’État chinois aura pour objectif de récolter des échantillons lunaires. Une opération indispensable à la réussite du programme spatial national.
C’est un des plus grands enjeux du siècle. Le spatial se retrouve effectivement au cœur des tensions entre puissances. Situé au confluent de différents enjeux, il attire toutes les convoitises. Les technologies spatiales possèdent en effet d’importantes convergences avec d’autres domaines. Un programme spatial ambitieux peut ainsi considérablement améliorer les technologies militaires ou médicales. L’Union européenne, la Chine, l’Inde et les États-Unis ont de ce fait renforcé le budget affecté dans ce domaine. Alors que la Russie affiche ses ambitions en ciblant des technologies précises.
Mais c’est la Chine qui fait l’actualité du jour. Elle enverra une sonde sur la Lune afin de récolter différents échantillons. Intitulée Chang’e 5, le nom de la déesse de la Lune dans la mythologie chinoise, cette mission revêt une certaine importance pour les scientifiques chinois. Elle permettra de mieux comprendre les spécificités et l’histoire de la Lune. La dernière mission de ce genre datait de 1976. L’URSS avait envoyée une sonde dans l’objectif de ramener des roches lunaires. La sonde chinoise devrait atteindre la Lune fin novembre.
Depuis plusieurs années, la Chine accentue son programme spatial. L’Empire du Milieu investit plusieurs dizaines de milliards d’euros dans ce domaine fameux entre tous. Depuis l’envoi de son premier astronaute en 2003, elle a multiplié les opérations. Elle a notamment envoyée différents robots d’exploration et prévoit la réalisation d’une grande station spatiale d’ici 2022. Elle pourrait également envoyer d’autres hommes sur la Lune d’ici plusieurs années.