Face à une vague croissante de délinquance, un collectif intitulé “Lyon en colère” a engagé une action collective en faveur de chaque habitant victime de nuisance et d’insécurité.
“La France est malade de son insécurité“. Nul doute que cette remarque prononcée aujourd’hui par Gérald Darmanin lors d’une interview au Parisien trouvera des échos favorables auprès de la population lyonnaise. Rodéos urbains, rixes, agressions… les lyonnais sont aujourd’hui excédés par la dégradation du climat social et par des autorités publiques accusées d’inefficacité.
C’est précisément dans l’optique de contrer ces deux maux qu’une centaine de riverains a décidé d’attaquer l’Etat en justice. Mené par l’avocat Edouard Raffin, le collectif “Lyon en colère” souhaite rassembler les habitants victimes de ces troubles afin de constituer une force à même d’exiger des comptes et des plans d’actions auprès du Préfet. Maître Raffin apprécierait notamment le recrutement de policiers supplémentaires, une meilleure organisation des patrouilles ainsi qu’une politique de prévention ciblant les zones à risques de la ville.
Des moyens jugés plus que nécessaires pour endiguer la hausse croissante d’incivilités. Car outre les inquiétudes légitimes des riverains, cette délinquance est également problématique pour des commerçants durement éprouvés par les épisodes de manifestations et de crise sanitaire. Ceux-ci craignant que les violences impactent la réputation de la ville, son attractivité, les sorties de ses habitants, et par répercussion, ses commerces.
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 22 septembre sur la plateforme “V pour Verdict” pour un tarif de 60 euros destiné à couvrir les honoraires de l’avocat.
[…] protéger les acteurs locaux de la tempête sanitaire. Avec en première ligne, les commerçants. En effet, ceux-ci doivent composer depuis plusieurs années avec délinquance, manifestations et confinements. La Banque des territoires avait ainsi investi un milliard […]