Quatorze complices présumés des agressions de 2015 contre Charlie Hebdo, un hebdomadaire satirique français, et un supermarché Hyper Cacher sont jugés mercredi à Paris, alors que le tribunal est sur le point d’examiner quel rôle les accusés ont pu jouer dans l’organisation du déchaînement meurtrier qui fait 17 morts et une dizaine d’autres blessés.
Au travers de son message, mardi dernier depuis le Liban, selon lequel «Ce n’est jamais à un président de la République de porter un jugement sur le choix éditorial d’un journaliste ou d’une salle de rédaction, jamais parce que nous avons la liberté de la presse », Le président français Emmanuel Macron refuse d’interférer sur la décision du du magazine satirique Charlie Hebdo de republier les caricatures du prophète Mohammed.
C’est au travers d’un tweet que les salariés du magazine avaient manifesté leurs ambitions de remettre dans les rues 12 caricatures du prophète Mohammed, les mêmes ayant été la cause de l’attaque du 14 janvier 2015 dont ils ont été victimes du fait d’un sentiment d’indignation du côté des musulman, à la veille du procès de présumés complices de l’attaque.
Cependant, le président français appelle ses compatriotes à plus de civilité, de respect et à éviter un «dialogue de haine».