Estimant que le parti ne produisait plus d’idées nouvelles, le député a décidé de présenter sa démission. Il appelle d’ailleurs les membres de la direction à l’imiter afin de constituer un électrochoc.
“Je redeviens un militant comme les autres et reste membre du groupe parlementaire“. Bien qu’il affirme son attachement au groupe politique, la charge n’en reste pas moins violente. Il estime que le parti politique doit revoir en profondeur son organisation sous peine de risquer la disparition. Estimant qu’il ne produisait plus d’idées novatrices, celui-ci doit voir plus loin que de “simples changements cosmétiques et d’habillage” pour évoluer.
L’ex numéro deux dénonce un travail insuffisant dans ce domaine. Il critique également la logique du parti de se cantonner à relayer le message gouvernemental et à porter le projet présidentiel. Comme il le faisait déjà en 2017. Il estime enfin que la simple réorganisation de la direction, prévue ce soir, illustre le fait que le parti n’a mesuré ni l’ampleur ni la gravité de la situation. Selon lui, Stanislas Guerini, actuellement à le tête du parti politique, devrait également partir afin de redynamiser le mouvement.
Selon différents échos, la députée Marie Guevenoux devrait lui succéder. Anciennement proche d’Alain Juppé, elle a rejoint la République en marche à la suite de la mise en examen de François Fillon lors de l’élection présidentielle.