L’ancien bras droit de Shinzo Abe a obtenu la majorité des suffrages aussi bien à la chambre haute qu’a la chambre basse du parlement. Âgé de 71 ans, le chef du parti libéral démocrate devra relever de nombreux défis afin de redresser un Japon durement éprouvé par l’épidémie.
Il a pour lui l’expérience. Après avoir longuement servi Shinzo Abe, le nouveau premier ministre maîtrise à la perfection les rouages de l’administration japonaise. Il a notamment coordonné les différentes politiques entre les ministères et les agences de l’Etat. Dorénavant élu à la tête de l’Etat, son nouveau gouvernement veut agir dans la continuité de son illustre prédécesseur. Si la reprise de l’activité économique et la maîtrise de l’épidémie font bien évidemment figure de priorités, il a promis de poursuivre l’élaboration d’un grand nombre politiques enclenchées par Shinzo Abe.
Une volonté illustrée par la stabilité du gouvernement. Peu de changements sont effectivement à signaler, hormis l’arrivée notable du frère de Shinzo Abe, Nobuo Kishi, dorénavant en charge de la défense nationale. La plupart des ministères cardinaux sont maintenus, à l’instar de Taro Aso aux finances ou de Toshimitsu Motegi aux affaires étrangères. Yoshihide Suga devra composer avec des problématiques d’importance, sous fond de guerre économique et diplomatique entre les Etats-Unis et la Chine, de transition économique et de l’organisation des Jeux Olympiques l’an prochain, à Tokyo.