Le jet des masques et gants est fréquent dans les rues de France depuis le début du déconfinement. Ce comportement préoccupe beaucoup de citoyens et d’associations. Pour faire face à danger écologique, le député des Alpes-Maritimes, Éric Pauget, propose une amende pouvant atteindre 300 euros.
Il y a quelques jours, les agents de la ville ont fustigé les jets sauvages de masques dans les rues en France. Ce comportement affligeant illustre l’incivisme de certains de certaine personne qui pourrait bientôt être lourdement puni.
Une proposition de loi demandant une amende de 300 euros pour les jets sauvages de masque dans les espaces publics en France a été déposée lundi 18 mai par le député des Alpes-Maritimes, Éric Pauget.
Pour lutter contre « ces comportements qui induisent des risques sanitaires et environnementaux importants » , l’élu LR des Alpes-Maritimes souhaite voir à la hausse l’amende de 68 euros infligée aux contrevenants à 300 euros.
Dans sa proposition de loi, le député Éric Pauget propose d’utiliser la vidéosurveillance pour identifier et sanctionner les individus qui jetteraient leur masque de protection dans les rues. Il demande également augmentation des droits de la police municipale « en octroyant la qualité d’agent de police judiciaire aux directeurs de police municipale et en habilitant les agents de police municipale, agents de police judiciaire adjoints, à réaliser des contrôles d’identité dans ce cadre » .
Il faut environ 450 années pour qu’un masque se décompose dans la nature, selon les sources de France 3. Le député, conscient de la menace, indique dans sa proposition de loi « chacun de ces déchets épars non gérés conformément au code de l’environnement est une nuisance voire une pollution qui constitue un coût important sur de nombreux plans pour la collectivité ».
Pour lutter contre ces actes nuisible à l’environnement, il fait savoir que « face à un nombre grandissant d’infractions et au volume de gants et de masques de protection trouvés sur la voie publique, et quand l’information sur les bons gestes à adopter ne suffit plus, des réponses législatives fortes doivent être apportées. »